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Le bien-être animal au cœur des élevages de volaille

Avec une demande sociétale qui évolue, le bien-être animal est une priorité au sein des élevages de volailles en France. Cela tient essentiellement à des initiatives et des investissements qui garantissent la bonne santé physique et physionomique des animaux. Ces démarches concernent tous les acteurs de la filière ; des éleveurs aux spécialistes de l’agroalimentaire.

Le bien-être animal chez Le Gaulois

Règlementation Bien-être animal : des normes drastiques

Le bien-être animal ou le respect des libertés individuelles des animaux

Selon l’OIE (Organisation Mondiale de la Santé Animale), la définition du bien-être des animaux s’appuie sur cinq libertés fondamentales :

  • l’absence de faim, de soif et de malnutrition ;
  • l’absence de peur et de détresse ;
  • l’absence de stress physique et/ou thermique ;
  • l’absence de douleur, de lésions et de maladies ;
  • la liberté d’expression d’un comportement normal de son espèce. 

Les éleveurs : garants de la protection animale

Afin de respecter ces critères et mettre en pratique des moyens en faveur de la bientraitance animale, la directive européenne (98/58/CE) encadre les activités d’élevage. En ce sens, l’éleveur effectue des contrôles réguliers et veille à la bonne santé de ses animaux. Cela tient, entre autres, à l’observation quotidienne du comportement des animaux, à la gestion du poulailler : température, ventilation, taux d’humidité, fonctionnement et entretiens du matériel d’alimentation et d’abreuvement… L'éleveur met en place une biosécurité accrue pour préserver la santé des animaux, et la prévention passe aussi par la mise en place de méthodes alternatives à base de plantes naturelles. En cas de maladies, il est amené à choisir un traitement adapté sur les conseils d’un vétérinaire. De même, il s’assure de la qualité de leur équilibre alimentaire et d’un système de distribution d’eau accessible aux animaux.

Bâtiments d’élevage et exploitations : des lieux adaptés pour assurer le bien-être des volailles

En plus de leur travail auprès des animaux, les éleveurs ont des installations entretenues et appropriées afin de respecter un bon niveau de bien-être animal. Une bonne ventilation, une bonne qualité de l’air, température idéale pour éviter le stress thermique et favoriser un confort optimal des volailles dans le poulailler. Une qualité de litière sèche chaude et confortable pour le bien être des pattes. Par ailleurs, toutes les installations tant externes comme la biosécurité, qu’internes dans les poulaillers comme l’abreuvement et l’alimentation, sont conçues pour protéger les animaux des maladies. L’accès au poulailler est règlementé par un sas sanitaire ; l’éleveur y est tenu de changer ses vêtements et ses chaussures avant d’entrée dans le poulailler afin de garantir la sécurité sanitaire des animaux. Que les animaux soient en poulailler ou à l’extérieur, les éleveurs sont dans le respect des 5 libertés fondamentales qui définissent le bien-être animal. 

De plus, les races de volailles rustiques peuvent disposer d’un espace extérieur. Le parcours extérieur est requis pour les élevages dit « de plein air ». Des aménagements de protection adéquats, comme des arbres, sont alors essentiels pour les prémunir contre les prédateurs.

Ainsi, le travail d’un éleveur de volailles comporte comme obligations : 

  • Le nettoyage des poulaillers et des espaces de vie dédiés aux animaux : ce qui inclut les procédures de désinfection et de désinsectisation entre chaque accueil de nouveaux poussins ;
  • Le contrôle de la consommation d’aliments et d’eau, le contrôle de la température et du taux d’humidité, de la teneur en poussières, de la lumière ou encore le respect du cycle jour/nuit ;
  • L’entretien des équipements : système de ventilation, de brumisation, dispositif de distribution de la nourriture, dispositif d’abreuvement pour un accès continu des animaux à de l’eau fraîche, etc.

Des directives spécifiques selon l’espèce

La directive européenne de 2007 permet d’encadrer les conditions d’hébergement des poulets de chair. Cela passe tout d’abord par un nombre maximal de poulets en poulailler, en fonction des espèces et du cahier des charges. Autre exemple, la loi française impose une période d’obscurité au cours de la nuit afin d’assurer leur repos ou encore l’interdiction d’hormones ou bien d’antibiotiques dans l’alimentation. 

Des contrôles pour vérifier que les animaux sont bien traités

Le gouvernement français impose des inspections régulières, les DDPP (Direction Départementale de Protection de la Population) vérifient que les élevages de volaille respectent la réglementation sur le bien-être animal. Pour la filière volaille, les services vétérinaires contrôlent la qualité des espaces de vie et du respect de la réglementation sur le bien-être animal au sein des élevages. Ils s’assurent également de la bonne santé des animaux, de la traçabilité et de la propreté des lieux.