Métier technique, souvent affaire de passionnés, le métier d’éleveur de dindes requiert investissement personnel et matériel. Pour assurer une bonne qualité de viande tout en préservant le bien-être des dindes qu’il élève, le professionnel doit se conformer à une réglementation stricte. Bonnes pratiques et respect des protocoles font partie de sa routine au quotidien, et de l'engagement Le Gaulois.
Un cycle d’élevage des dindes entièrement localisé en France
Afin de garantir une parfaite traçabilité et favoriser l’économie de nos régions, Le Gaulois privilégient les partenariats de proximité pour les élevages de dindes. Gage de qualité et de professionnalisme, cette démarche permet également de préserver les savoir-faire locaux. C’est notamment le cas en Normandie, en Bretagne, les Pays de la Loire, le Centre-Val de Loire et la Bourgogne Franche-Comté. L’approvisionnement des élevages de volailles en nourriture pour les animaux se fait également localement. Les céréales sont cultivées en France, et les usines de fabrication des aliments sont à proximité des élevages. L’ensemble du cycle d’élevage se fait en France, de la naissance des poussins à l’accueil dans les poulaillers.
Les conditions d’élevage sont encadrées par des réglementations européennes et françaises. Elles régissent le nombre de dindes autorisé dans chaque exploitation, le poids des volailles, la durée d’élevage minimum, le suivi de la santé des animaux, etc … Le bien-être animal fait partie de la réglementation et c’est une priorité pour les éleveurs.
Pour rappel, le bien-être animal a été défini en 1965 par l’OIE (Organisation Mondiale de la Santé Animale) et repose sur 5 libertés :
- Absence de faim, de soif et de malnutrition
- Absence de peur et de détresse
- Absence de douleur
- Environnement confortable
- Possibilité d’exprimer des comportements considérés comme normaux pour son espèce
En plus de cette réglementation européenne qui encadre le bien-être animal, La France met en place des spécificités encore plus drastiques et Le Gaulois va encore plus loin : des poulaillers avec des fenêtres pour que les dindes grandissent à la lumière du jour, augmentation de l’espace de vie pour les animaux, et d’autres aménagements dans les poulaillers comme des perchoirs et des pierres à picorer pour faciliter l’expression des comportements naturels des volailles.
D’autre part, il existe un référentiel interprofessionnel en France qui s’appelle le CIDEF (Comité Interprofessionnel de la Dinde Française). Le CIDEF propose « des outils les mieux adaptés pour garantir auprès du consommateur la qualité et la sécurité des produits mis en marché. Sur l’initiative du CIDEF, le Code des Bonnes Pratiques des produits à base de volailles et le Contrat de Progrès ont été mis en place ». Et nous savons avec certitude que la qualité des produits est intimement liée aux bonnes conditions d’élevage de la dinde.
Avant de débuter son élevage, quelques précautions sont à considérer : bien choisir l’emplacement du poulailler au sein de son exploitation dans un environnement calme pour éviter des nuisances sonores, cause de stress pour les animaux.
Le Gaulois incite et accompagne les éleveurs à l’implantation de haies et d’arbres pour une intégration paysagère des élevages. Dans une démarche de progrès en faveur de l’environnement, Le Gaulois préconise des poulaillers à basse consommation avec, par exemple l’installation de récupérateurs de chaleur ou de panneaux photovoltaïques.
Une fois le poulailler construit, il est important de le maintenir en bon état et de bien nettoyer et désinfecter le bâtiment lorsqu’il est inoccupé. Il est également encouragé d’optimiser l’utilisation des ressources naturelles avec le développement des stations de compostage des litières.
Le poulailler qui abrite les dindes favorise leur bien-être, et les protège des agressions extérieures. Il faut savoir que les dindes sont très sensibles au froid et à l’humidité. Un endroit sec et à l’abri préserve l’animal des intempéries. Le poulailler a une fonction protectrice et nourricière, les dindes peuvent ainsi se nourrir en quantité suffisante, et ont un accès permanent à de l’eau fraîche pour s’abreuver à la demande. Le poulailler permet en outre à l’éleveur de mieux suivre ses volailles.
Véritable chef d’entreprise spécialisé, le cœur de métier d’un éleveur de dinde est le suivi de son élevage pour garantir la bonne santé de ses animaux. Sur le terrain, il observe les dindes et surveille de près leur comportement, afin de s’assurer du bien-être de ses volailles. Il est le garant des bonnes conditions d’hygiène des bâtiments, change régulièrement la litière des volailles afin de maintenir une litière sèche et friable, s’assure que les dindes soient nourries correctement et aient accès à l’eau.
L’entretien et la réparation des équipements et du matériel sont le plus souvent réalisés par ses soins. Une part importante de son temps est également dédiée à la surveillance de la qualité de l’air et des températures. Véritable gestionnaire, il s’occupe des relations avec ses fournisseurs et autres partenaires (banquier, comptable, équipementiers, couvoirs, abattoirs…).
Entouré de professionnels aux compétences complémentaires tels qu’un conseiller d’élevage spécialisé et vétérinaire référent agréé, il s’inscrit dans un processus d’amélioration continue de la filière volaille. Le quotidien de nos éleveurs est ainsi ponctué de nombreux contrôles. Ces contrôles réguliers sont essentiellement réalisés par les autorités garantes de la conformité de l’élevage avec les réglementations en vigueur. L’autre partie non moins conséquente des contrôles porte sur le respect du cahier des charges auquel est soumis l’éleveur, en fonction du type d’élevage.
Les éleveurs sont avant tout des professionnels passionnés, soucieux du bien-être animal et de la qualité de la viande qu’ils proposent aux consommateurs. Les élevages de dindes sont souvent des exploitations familiales, avec en moyenne 2 poulaillers par exploitation, qui se transmettent de génération en génération. Mais le métier d’éleveur est ouvert à toute personne motivée à suivre une formation au métier.
La plupart des éleveurs sont installés en polyélevage et polyculture c’est-à-dire qu’ils élèvent aussi d’autres espèces d’animaux et cultivent la terre pour différentes cultures.
Nos éleveurs de dindes sont régulièrement formés aux aspects techniques du métier et à la gestion de l’exploitation. Ils sont aussi informés des évolutions réglementaires et sociétales liées à leur profession. Loin d’être isolés, ils appartiennent le plus souvent à des groupements de producteurs, ou à des coopératives auxquelles ils adhèrent.
Cette démarche a été développé avec des éleveurs partenaires mobilisés chaque jour pour élever des dindes de qualité. Cette démarche « Oui c’est Bon ! » s’engage :
- sur le bien-être animal : Les poulaillers sont munis de fenêtres pour laisser entrer la lumière naturelle. Les volailles disposent de plus d’espaces pour circuler et écoute de la musique dans le but d’encourager l’expression de leur comportement ;
- sur l’environnement : La marque encourage ses éleveurs à développer des poulaillers à basse consommation, à optimiser les ressources naturelles, à paysager l’exploitation d’élevage et à favoriser le tri et la recyclabilité des déchets ;
- sur la traçabilité : Toutes les étiquettes de nos produits Le Gaulois Oui c’est Bon ! possèdent un numéro de traçabilité permettant via le site internet www.legaulois.fr de mettre en avant nos éleveurs partenaires.